Back from the HKSAR...

Back from the HKSAR...

Vous aurez surement vu le jeu de mots, mais une petite explication tout de meme, HK c'est Hong-Kong, facile, SAR ca veut dire Region speciale autonome, enfin je crois.

Desole de tuer le suspens tout de suite, mais je vous rassure, je suis rentre vivant de Hong-Kong. Sisi, c'est important, mais ce n'est pas tellement le mot "vivant" qui compte, c'est plutot le mot "rentre", car, souvenez-vous ("Guy! vous aimez les chiens?"), je n'avais pas de visa de retour en Chine. Et bien il a fallu y mettre le prix (j'ai refuse toute compromission d'ordre physique, tout de meme), mais j'ai finalement le droit de rester 6 nouveaux mois en Chine, soit jusqu'a la fin fevrier si je le veux.

  • Vendredi 24 Aout, le jour ou tout commenca...

    Reveil matinal pour aller a l'aeroport avec Jean-Aime qui repart en France ce matin (Salut Jean-Aime!). Le mini-repas Air China n'est pas tout a fait representatif de la qualite habituelle de la nourriture chinoise (pates froides dans une sauce au soja), mais passons... Arrivee a 12h30 a Shenzhen, 35 degres au compteur et 80% d'humidite, ca promet. A l'aeroport sont proposes des bus directs pour Hong-Kong a 100 kuais; je prefere me la jouer aventurier (c'etait pas trop violent comme effort) et dedaigner l'offre pour me diriger vers le mythique bus 330, qui a conduit tant de baroudeurs sur la route de Shenzhen City: 20 kuais. Un type qui parle anglais et va aussi a HK me propose de m'ammener a la frontiere depuis l'arret de bus: 25 kuais de taxi, mais c'est lui qui paye; il bosse pour Far East, une boite qui fait des chaussures pour Auchan, Kookaye et Pro-mod, et son boss est francais: amusant (Mesdemoiselles qui achetz vos chaussures la-bas, j'ai l'honneur de vous reveler qu'elles sont fabriquees dans une usine qui se trouve a deux pas de l'aeroport de Shenzhen). Le taxi trouve le moyen de caler a un feu rouge, et il ne parvient pas a redemarrer, la clim' etant coupee... Il finit pas pousser tout seul sa voiture et a la redemarrer, tres impressionnant. Apres avoir fait 2 fois la queue (sortie de Chine + entree a HK) et avoir passe le symbolique pont sur la riviere separant Shenzhen de Lo Wu, Train jusqu'a Mong Kok pour retrouver Pauki a 16h30, soit 4 heures apres l'aterrissage de l'avion. Sachant que le vol pour HK dure juste 10 minutes de plus...

    Juste le temps de commander un visa... 605 HK$, soit 600 Francs, le bonheur. et nous retrouvons Fergal, l'ami irlandais qui me loge, au Building ou il bosse.Il habite dans les mid-levels de HK, le top du top a HK, dans un pur appart' qu'il partage avec deux amis. Et Pauki et Jean-Aime qui ne cessaient de me repeter que TOUT a HK etait minuscule... Il est vrai qu'il y avait a peine la place pour les 3 canapes et le Hamac (fort confortable). La vue sur les buidlings est en plus terrible. Soiree a Lan Kwai Fong, le quartier des bars, blindes d'expats.

  • Samedi 25, ou le retour des "apb fei chang hao"

    Je retrouve Pauki a Sha Tin: c'est l'equivalent de la toussaint, et les boudhistes brulent pleins de trucs, telephones portables, montres, lingots d'ors ou d'argents, pour les donner aux morts. Je vous rassure, tout est en papier, il faut pas abuser non plus. L'occasion d'observer une seance de pliages de lingots (c'est tres conceptuel...) par Pauki et sa soeur Pauyi. Je tiens a preciser au passage que Pauki "arrache a sa meme" en cantonnais, sisi, vraiment.

    Repas de Dim Sum (mais si, vous savez, les petits raviolis des restos chinois de Paris, les bouchees aux crevettes, les raviolis aux legumes... aaaahhhh! et bien tout ca vient du sud de la Chine), ou il faut d'abord faire la queue une demi-heure pour une table. Le temps de telephoner a Helene et Leonore, qui viennent d'arriver a HK. Elles nous rejoignent malgre la complexite du trajet ("Hein?!? mais c'est pas sur la carte cette station! Sha Tin? non, je vois pas..."). Visite du Victoria Peak de nuit (c'est LA vue connue de HK), tentative de sortie en bar/boite, samedi soir oblige, mais un terrrrrrrrible mal de ventre m'oblige a rentrer et a gacher la soiree de Pauki et Pauyi (encore desole les filles, sincerement) qui dormaient au meme endroit que moi. J'avais la clef de l'appart, mais apparemment je ne suis pas descendant d'un serrurier, car pendant 20 minutes il n'y a pas eu moyen d'ouvrir la porte: gros coup de flippe, je l'avoue. Heureusement, quelqu'un a un jour eu l'idee d'inventer le telephone portable, et Fergal nous a donne la solution.

    Petite Explication du titre tout de meme: le groupe avec lequel voyagaient Helene et Leonore s'appelle "APB", et ils avaient parait-iol l'habitude de chanter de superbes chansons, dont une magnifique adaptation du cultissime "hymne des lofteurs", remixe en "apb fei chang hao" (i.e. "apb trop top bien", sic) a la place de "lofteur move around". Une sensation de le milieu de la musique.

  • Dimanche 26 Aout: un bain vaut mieux que deux "tue l'aura".

    Le coloc de Fergal me propose a mon reveil un petit dej' de fruits frais et pan cakes... Vous n'imaginez pas ce que cela represente pour quelqu'un dont les petits dej' depuis un mois sont constitues de boulettes de viandes et de canettes de Nescafe froid. Et bien je n'ai pas eu le temps d'y gouter, j'avais rdv a 12h45 avec les filles. Je passerai sur le repas de midi et sur le debut d'AM, pour arriver directement a la plage de Stanley, au sud de Hong-Kong Island. Apres le quart d'heure metaphysique assis sur un rocher a regarder vers le large (en fait un type qui n'arretait pas de se planter en ski nautique), arrivee a St Stephen's Beach, les 32 degres exterieurs nous amenant a nous baigner habilles. Leonore reste plongee dans le magazine anglais qu'elle vient d'acheter, "Q"... Vous imaginez les jeux de mots (fins) qu'il y a a faire la-dessus (Echantillon sur demande ecrite et selon recompense).

    Retour sur Kowloon, repas au "Spaghetti House", puis nous disons au revoir a Pauki, qui s'en va demain en Chine et reviendra apres notre depart.

  • Lundi 27 Aout (

    Catastrophe personnelle et intime pour Helene: je lui apprend a la lecture du journal qu'Aaliyah est morte dans un accident d'avion. Dur. Elle parvient neanmoins a descendre petit dejeuner.

    Depart pour Lantau Island vers midi, Ferry Lent (1 heure) jusqu'a Mui Wo, bus jusqu'au Big Buddha (ligne 2 pour ceux qui veulent voyager), vraiment gros, et en haut d'une montagne, la vue est chouette malgre les nuages. Depart 30 minutes plus tard avec un autre bus (ligne 21) pour Tai O, un village de pecheur a l'ouest de l'ile. Bus 1 direction Mui Wo pour s'arreter a Tong Fuk Beach, ou il y a meme des filets anti-requins. Il peut un peu et l'eau est plus chaude que l'air. Bus de nouveau et Fast ferry (30 minutes) jusqu'a Central, puis visite du Night Market surtout marquee par un deluge assez impressionnant.

  • Mardi 28 Aout

    Retrait de mon visa, shopping et dim sum, puis depart finalement un peu tot (bon ca va les filles, je voulais etre sur...), puisque toutes les formalites sont tres rapides. J'arrive donc a 16h30 a l'aeroport, qui n'est pas rempli d'activites passionnantes.

  • Hong-Kong:

    Et bien tout d'abord, meme quand il fait beau, il pleut: il y a des climatiseurs partout, et l'eau qu'ils generent tombe dans la rue. On a eu droit a des pluies ou orages assez violents, mais de typhons (Pauki en avait eu 2 avant de venir a Pekin). Il y a beaucoup de buildings certes, mais d'une part je les trouve plutot beaux, et puis ils produisent un contraste tres agreable avec la vegetation luxuriante que l'on trouve a beaucoup d'endroits. La ville ne semble pas hyper propre, en tout cas nous avons l'occasion d'observer quelques beaux specimens de cafards (4 ou 5 cms de longs je dirais) dans le quartier des bars. Il y a aussi a HK (vous l'avez peut-etre apercu dans Chugking Express) des escalators jusque tres haut dans la montagne qui montent tout le temps sauf le matin de 7h a 10h opur permettre aux gens d'aller bosser...

    Mais LE truc de Hong-Kong, le petit plus qui rend tout si agreable et bien pense, c'est Octopus. Rien a voir avec James Bond, encore moins avec Goldorak, il s'agit de LA carte qui tue. Si de futurs dirigeants francais me lisent (Ok, je me la pete un peu la...), il faut qu'ils instaurent ca en France. Octopus, ca a la taille d'une carte telephonique, ca coute 50 balles de deposit (caution?), et ensuite il faut rajouter des thunes dessus dans des machines speciales. Apres, le bonheur: pour prendre le metro, plus besoin de tickets ni de sortir peniblement son coupon carte orange de l'etuie pour le tordre a moitie dans la machine, il suffit d'approcher la carte d'un petit detecteur, a travers le porte-feuilles si vous voulez, et le "tuuut" magique retentit, vous laissant franchir le tourniquet. Jusqu'ici, c'est deja pas mal, aprce qu'en plus ca calcule la somme a decompter de la carte en fonction de la station de sortie. Mais le truc qui arrache sa meme, n'est-ce pas, c'est que ca marche aussi dans les ferries, dans les bus, et bientot dans les taxis. Le fin du fin est d'acheter sa canette de coca en faisant un simple "tuuut" sur la machine, ou encore de telephoner ou d'aller sur internet avec. Ca tuuuuut. (j'ai fait la faute expres pour une fois, je precise au cas ou)

  • Mercredi 29

    Juste pour vous dire qu'on est alle a un casting ce matin, il y avait 3 occidentaux et une vingtaine de chinoises trop top canons. Amusant, ils nous ont filme et tout, on s'y serait cru...


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