Après un voyage palpitant, l'avion atterrit finalement avec un peu de retard à Beijing Capital à 8h40 soit 2h40 du matin en France... pas question d'aller se coucher puisque l'épreuve terrible du Taxi jusqu'à l'université reste à passer. Celui-ci ne se presse pas trop, et j'ai bien le temps de confirmer ce que les guides disent: les chinois au volant, C'EST DES MALADES!! Scoop: les francais sont des conducteurs civilisés. Sisi, je vous jure: en Chine, une main sert à tenir le volant et changer les vitesses, l'autre étant constamment occuppée par le klaxon, toujours en train de beugler, pour un oui ou pour non, souvent pour aucun des deux... Autre chose: s'il y a 3 voies sur l'autoroute, fort logiquement (sic) celle du milieu sert à la circulation courante de tous les vehicules, et les dépassements se font indiféremment par la gauche ou la droite, vers la droite si vous n'êtes pas trop rapide... un enfer.
Arrivé à l'université, un bolivien rencontré à l'entrée me guide gentilment jusqu'aux dortoirs, qui sont complets(sauf chambres sans clim'). Là, une jeune gérante d'hôtel me réquisitionne ainsi que 2 allemands pour prendre des chambres dans son établissement, celles-ci ayant le double avantage d'avoir la clim' et de coûter moins cher que les chambres "de luxe" de l'université (bon, ok, il n'y en avait plus à l'université, mais cette remarque était purement réthorique)! Ma chambre se trouve dans un appart' qui en regroupe 4, les 3 autres étant occuppées par 3 jeunes demoiselles, qui ont le mauvais goût d'être coréennes et de ne pas parler d'autre langue que le Hanyu, que pour l'instant je maîtrise moyennement dirons-nous...L'une d'elle est partie le soir-meme,et n'a pas encore été remplacée ce mercredi soir.
Après-midi ballade et collecte d'eau minérale, car il n'est pas question de boire l'eau du robinet...